Personne ne sait vraiment quand l’homme a décidé de s’aventurer sur les flots imprévisibles jusqu’à perdre de vue la terre. A-t-il été poussé par la curiosité ou pour trouver un
refuge ou de quoi se nourrir ?

Plusieurs milliers d’années plus tard, nous savons que les bateaux en partance pour des rivages lointains ne s’abîment pas dans un gouffre aux confins d’une Terre plate. Tous les navires croisant dans les eaux internationales doivent respecter les normes de sécurité en vigueur, même un bâtiment chargé d’histoire comme le Götheborg III qui fait voile vers la Chine.

Il est toujours risqué de s’aventurer en mer : on peut tomber sur des pirates ou être pris dans le mauvais temps ou des eaux traîtres. Malgré l’existence de systèmes de navigation modernes, un grand navire a parfois besoin d’un petit remorqueur pour arriver à bon port.

L’essor du commerce mondial stimule les commandes de nouveaux navires. En 2004, la construction navale a connu un boom sans précédent depuis la fin des années 1970 : la flotte de porte-conteneurs a augmenté de près de 10 %. Et les bateaux ne cessent de gagner en tonnage, ce qui a des conséquences sur la profondeur des eaux portuaires. La Chine vient d’annoncer la construction de ce qui devrait devenir à terme le plus grand terminal conteneurs du monde. Elle produit aussi des portiques parmi les plus avancés de la planète.

Voici quelques-uns des sujets abordés dans ce numéro d’Evolution qui comprend aussi vos pages Technologie habituelles. Page 27, vous pourrez découvrir le modèle de frottement SKF qui aidera les ingénieurs à sélectionner le roulement le plus approprié pour une application donnée.

Bonne lecture !